5 questions à poser en fin d’entretien d’embauche d’avocat

L’entretien touche à sa fin. Vous avez répondu aux questions, montré votre motivation… mais le dernier échange est souvent celui qui reste en mémoire.

Plutôt que de conclure par un timide “non je n’ai pas de question”, c’est le moment de briller : en posant des questions à la fois intelligentes, ciblées et révélatrices de votre curiosité.

Voici 5 idées de questions à poser en fin d’entretien, pour marquer les esprits, nourrir votre réflexion… et laisser une bonne dernière impression.

1. Quelles sont les perspectives de développement du cabinet dans les 5 prochaines années ?

Cette question montre que vous ne cherchez pas simplement un "job", mais que vous vous projetez. Vous vous intéressez à la vision du cabinet, ses ambitions, son évolution stratégique.

Elle permet aussi de comprendre :

• S’il y a des projets d’ouverture de bureau ou de rapprochement avec d’autres structures
• Si les associés envisagent de recruter, de développer certaines expertises
• S’il y a des opportunités à moyen terme pour un collaborateur curieux et impliqué

C’est une manière élégante de dire : "Je veux m’inscrire dans la durée".

2. Comment le cabinet encourage-t-il la formation continue des avocats ?

Poser cette question montre que vous êtes acteur de votre progression. Elle permet de voir si le cabinet :

• Propose des formations internes ou externes
• Encourage la participation à des colloques, conférences, publications
• Offre un cadre structuré pour monter en compétence

Bonus : vous saurez si la structure est attentive à l’évolution de ses collaborateurs ou si elle vous laissera grandir en solo.

3. Comment les membres de l’équipe communiquent-ils sur les dossiers et travaillent-ils ensemble ?

Cela peut paraître simple, mais cette question révèle votre envie de vous intégrer dans une équipe, pas seulement de cocher une case.

Elle permet de comprendre :

• Le degré de collaboration ou d’indépendance
• Si la communication est formelle ou fluide
• Le niveau de disponibilité des associés
• La façon dont sont réparties les tâches

Une bonne manière de deviner, sans poser la question frontalement, si l’ambiance est saine ou tendue.

4. Comment le cabinet mesure-t-il la performance de ses collaborateurs ?

C’est une question directe, souvent peu posée… mais très utile pour éviter les zones grises.

Selon la réponse, vous saurez si la performance est mesurée :

• Uniquement en heures facturables ?
• Aussi en capacité d’organisation, d’initiative, d’évolution sur les dossiers ?
• Avec des points d’étape réguliers, des feedbacks constructifs, ou rien du tout ?

C’est aussi un bon moyen de faire parler l’associé de sa vision du bon collaborateur.

5. Pouvez-vous me donner des exemples de dossiers sur lesquels vous ou votre équipe avez travaillé récemment ?

Une question simple, mais très révélatrice. Vous montrez que vous voulez comprendre :

• La nature concrète des missions
• Le type de clients : grandes entreprises, start-up, institutionnels ?
• Le niveau d’implication du collaborateur dans les dossiers

C’est aussi une façon indirecte de sentir le degré d’enthousiasme ou de lassitude dans la voix de votre interlocuteur quand il parle de ses dossiers.

En conclusion : la dernière impression est aussi importante que la première

Les entretiens ne sont pas des examens, ce sont des rencontres professionnelles. Et poser les bonnes questions à la fin, c’est une manière élégante de montrer que vous avez réfléchi, que vous êtes curieux… et que vous ne vous contentez pas du minimum.

Ces 5 questions vous donnent des clés pour évaluer le cabinet, et elles montrent aussi que vous avez déjà un pied dans le métier d’avocat.