
Dans cet épisode de Collaborator, je reçois Louis-Clément Lavergne, avocat en restructuring chez Weil Gotshal & Manges, cabinet international de premier plan, intervenant sur des dossiers de place en mid et large cap.
Un échange dense et exigeant autour du choix du droit, du sens du métier d’avocat et de ce que signifie exercer aujourd’hui une profession libérale, indépendante et intellectuelle, au plus haut niveau.
Louis-Clément Lavergne n’est pas arrivé au droit par défaut. Il a véritablement choisi le droit, et plus encore, le fait d’être avocat.
Un choix qui engage, qui structure un parcours, et qui suppose une certaine vision de la profession.
Le restructuring n’est pas seulement une matière technique ou financière. C’est une pratique au croisement du droit, de l’économie et de la stratégie, où l’avocat joue un rôle central dans des moments décisifs pour les entreprises.
Être avocat, c’est exercer une profession libérale, au sens plein du terme :
Dans les grands cabinets internationaux comme ailleurs, le nom de l’avocat est une marque.
Réputation, crédibilité, cohérence du parcours : tout se construit dans le temps, dossier après dossier.
Nous avons longuement parlé de l’importance du temps judiciaire :
un temps long, souvent en tension avec les impératifs économiques, mais indispensable à la qualité de la décision juridique.
L’avocat est précisément là pour faire le lien entre ces temporalités, défendre une stratégie, tout en préservant le cadre juridique et l’intérêt des parties.
Au-delà de la technicité, cet épisode rappelle une chose essentielle : l’avocat a un vrai sens de l’intérêt, celui de son client, mais aussi plus largement de l’équilibre juridique et économique.
Louis-Clément partage une vision du métier exigeante, structurée, mais profondément engagée, où l’avocat reste un acteur central de la vie économique.
Un épisode pour celles et ceux qui s’interrogent sur le sens du métier d’avocat, la profession libérale, et l’exercice du droit au plus haut niveau.