Tout savoir sur la facture d’avocat : mentions obligatoires, TVA, bonnes pratiques, outils et obligations légales. Le guide clair pour bien facturer.
Facturer, ce n’est pas seulement encaisser : pour un avocat, c’est aussi une obligation légale, un gage de professionnalisme et un outil clé pour piloter son activité. Une facturation claire et conforme évite les litiges, rassure les clients et permet de sécuriser sa trésorerie.
La convention d’honoraires est un préalable obligatoire à toute facturation, sauf cas exceptionnels (urgence, AJ, etc.). Elle doit préciser :
Cette formalisation est essentielle, tant pour la transparence vis-à-vis du client que pour la protection de l’avocat en cas de contestation.
Pour être conforme, une facture doit comporter un certain nombre de mentions. En voici les principales, réparties en trois catégories :
Concernant l’avocat :
Concernant le client :
En cas de manquement : amende de 15€ par mention manquante (plafonnée à 25 % du montant facturé).
Mieux vaut facturer régulièrement (ex : tous les 500€ de diligences) plutôt qu’occasionnellement avec des montants lourds.
Même sous secret professionnel, il est possible de justifier de son travail : nombre d’heures, actions accomplies, etc. Cela renforce la transparence et réduit les risques de contestation.
Mettre à jour systématiquement les paiements reçus permet :
Durée légale : 10 ans. Stockage numérique ou papier, l’essentiel est de pouvoir les présenter en cas de contrôle.
Plusieurs solutions en ligne (Indy, Dougs, SECIB, etc.) permettent aujourd’hui de générer des factures conformes, d’automatiser les relances et de suivre les paiements. Ces outils sont particulièrement utiles pour les jeunes collaborateurs ou les indépendants.
Une facturation claire, rigoureuse et régulière est indispensable pour tout avocat. Elle garantit non seulement la conformité légale, mais aussi la stabilité financière de votre activité. Ne la négligez pas, outillez-vous, et n’hésitez pas à vous faire accompagner pour la mettre en place.