Se positionner sur le marché : pourquoi s'évaluer est indispensable
Avant de parler négociation, bonus ou “package idéal”, il y a une étape de base : savoir où vous vous situez par rapport au marché.
C’est exactement le rôle du simulateur de rétrocession Neria :
- Vous entrez votre séniorité et votre spécialité
- Vous choisissez le type de cabinet (anglo-saxon, gros français, niche, structure à taille humaine…)
- Vous obtenez une fourchette de rétrocession annuelle fixe cohérente avec les pratiques du marché.
Cela vous permet de :
- Vérifier si l’offre qu’on vous propose est complètement déconnectée ou dans la norme
- Éviter de demander trop peu (coucou les avocates qui sous-chiffrent “pour ne pas déranger”)
- Poser les bases d’une négociation argumentée, avec des données derrière vous, pas seulement un “feeling”.
Mais s’arrêter là serait une erreur.
La rémunération faciale (le fixe qui apparaît sur la convention de collaboration) n’est qu’un morceau de l’équation.
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Au-delà du fixe : ce que votre rétrocession ne montre pas
Deux offres peuvent afficher la même rétrocession, ou même +30 % pour l’une…
… et pourtant, sur une année pleine, vous gagnez moins avec l’offre la plus élevée.
Pourquoi ? Parce que la bonne question, ce n’est pas seulement :
“Combien je touche ?”
mais aussi :
“Combien je dois produire, en combien de temps, et avec quelles contreparties ?”
1. Bonus : le (vrai) deuxième étage de la fusée
Un cabinet peut :
- Proposer un fixe moyen mais un variable clair et atteignable (bonus de performance, palier sur heures facturables, prime d’apport d’affaires…)
- Ou au contraire un fixe élevé… mais un bonus flou, discrétionnaire, non contractualisé, quasi impossible à anticiper.
Les points à regarder :
- Le bonus est-il lié à des critères objectifs ? (CA généré, heures facturées, apport de clients…)
- Y a-t-il une grille de calcul connue des collaborateurs ou tout repose sur “l’appréciation” des associés ?
- Existe-t-il un bonus collectif d’équipe, qui récompense la performance globale ?
Un bonus clair et transparent peut rehausser significativement votre rémunération annuelle.
Un bonus opaque est… un joli mot dans un entretien, et une source de frustration potentielle.
2. Avantages en nature et conditions de travail
Ce qui ne passe pas sur votre compte en banque tous les mois peut pourtant peser lourd :
- Prise en charge des formations, séminaires, LL.M., langues
- Temps et soutien pour développer votre clientèle perso
- Télétravail régulier ou exceptionnel
- 6ᵉ semaine de congés, jours off supplémentaires
- Outils, documentation, soutien des équipes support…
Une rétrocession légèrement plus basse dans un cabinet qui :
- Vous forme,
- Vous laisse du temps pour construire vos dossiers perso,
- Vous donne des perspectives claires d’évolution,
peut être bien plus rentable (financièrement et humainement) qu’un fixe élevé dans une structure où vous êtes juste une “machine à heures”.
3. Objectifs d’heures : le ratio caché qui change tout
C’est le point le plus sous-estimé par les collaborateurs.
On vous propose :
- Offre A : 54 000 € de fixe, 1 200 h facturables/an
- Offre B : 90 000 € de fixe, 1 900 h facturables/an
Sur le papier, l’Offre B est +66 % mieux payée.
Mais si vous regardez le ratio rémunération / heures facturables :
- Offre A → 54 000 / 1 200 = 45 € par heure facturable
- Offre B → 90 000 / 1 900 ≈ 47,37 € par heure facturable
L’Offre B semble payer un peu mieux par heure…
Mais elle impose +58 % d’heures facturables en plus.
En réalité, ce calcul est trompeur, car il ne tient pas compte :
- du temps non facturable (recherches, réunions internes, allers-retours clients),
- des formations et missions transverses,
- du développement de clientèle,
- de la fatigue, du risque d’erreur, de la qualité de vie.
Et surtout :
1 900 h facturables = souvent 2 300 à 2 500 h réellement travaillées.
En recalculant sur les heures réelles :
Si l’on considère une estimation prudente :
- Offre A → 54 000 / 1 450 h ≈ 37,24 € / heure réelle
- Offre B → 90 000 / 2 350 h ≈ 38,29 € / heure réelle
👉 À peine +2,8 % de mieux pour l’Offre B… pour quasiment une année de vie en plus passée à travailler.
Moralité
Ne comparez jamais uniquement le montant de la rétrocession.
Comparez :
- la rémunération,
- les objectifs d’heures,
- le volume réel de travail,
- les conditions de collaboration.
Une rémunération plus élevée n’est pas toujours une meilleure rémunération.
Ce qui compte n’est pas le fixe : c’est la valeur réelle de chaque heure de votre vie
Comparez rémunération vs objectifs vs conditions.
Comment comparer deux offres de façon intelligente ?
Quand vous utilisez le simulateur Neria, vous obtenez une photo du marché.
À partir de là, pour chaque offre, posez-vous quatre questions :
1. Où se situe mon fixe par rapport à la grille ?
- En dessous : suis-je prêt à l’accepter si le reste du package est très bon ?
- Au-dessus : est-ce vraiment un cadeau… ou le reflet d’objectifs très agressifs ?
2. Le bonus est-il un vrai levier… ou un mirage ?
- Est-il écrit quelque part ?
- Y a-t-il des paliers clairs ?
- Quels sont les ordres de grandeur habituels (1, 2, 3 mois de fixe ?)
3. Quels sont les objectifs d’heures (facturables ou facturées) ?
- Existe-t-il un minimum attendu ?
- Quel est le ratio fixe / heures facturables ?
- Que se passe-t-il si je dépasse largement les objectifs ? (rien, bonus, revalorisation ?)
4. Que m’apporte ce cabinet sur le moyen terme ?
- Formation, mentorat, exposition clients, perspective d’association
- Clients / dossiers alignés avec mon projet de carrière
- Culture managériale et conditions de travail soutenables
C’est ce travail de mise en perspective qui vous permet de dire :
“Ce cabinet paie peut-être un peu moins… mais dans 3 ans, je vaudrai beaucoup plus.”
Ce que vous trouvez concrètement sur la plateforme Neria
Le simulateur vous donne la grille.
La plateforme Neria vous donne tout ce qu’il y a autour :
- Données off market partagées par les candidats et nos échanges (rétro, variable, pratiques maison)
- Typologie des cabinets (international, niche, full-service, boutique)
- Infos sur :
- télétravail,
- volume de travail estimé,
- types de dossiers,
- style de management quand on a des retours.
L’objectif : que vous puissiez croiser :
- les chiffres (simulateur, grilles, retours de marché),
- avec la réalité du terrain (retours candidats, lecture fine des offres, commentaires sur les pratiques).
Conclusion : ne laissez plus un seul chiffre décider pour vous
La rétrocession d’honoraires n’est pas qu’un montant dans un contrat.
C’est :
- votre niveau de vie aujourd’hui,
- votre capacité à tenir dans la durée,
- et votre marge de manœuvre pour construire la suite.
Utilisez le simulateur de rétrocession Neria pour vous positionner.
Servez-vous de la plateforme pour comprendre ce qui se cache derrière les chiffres.
Appuyez-vous sur les guides pour structurer vos négociations et vos choix.
Et surtout : ne vous laissez pas séduire uniquement par un +20 ou +30 % sur le fixe.
Si derrière, les heures explosent, les bonus sont flous et les perspectives inexistantes…
vous ne gagnez pas plus, vous payez juste plus cher votre temps.
À l’inverse, une offre bien pensée, alignée avec votre projet et construite sur un package cohérent peut changer votre trajectoire à moyen terme.
C’est exactement là que Neria veut vous emmener.