Vous débutez comme avocat collaborateur libéral et relevez du régime micro-BNC ? Bonne nouvelle : c’est le régime le plus simple… sur le papier. Encore faut-il comprendre ce que vous devez faire (et ne pas faire) pour être en règle.
Le régime micro-BNC (Bénéfices Non Commerciaux) est réservé aux professions libérales qui réalisent moins de 77 700 € de chiffre d'affaires annuel HT (seuil 2025). Il permet de bénéficier :
C’est donc l’option idéale pour démarrer une activité en douceur… à condition de tenir une comptabilité propre.
Même si la charge administrative est allégée, vous avez des obligations à respecter.
C’est l’unique registre obligatoire. Il doit contenir, chronologiquement :
Conseil : tenez ce registre à jour en temps réel. Un oubli peut coûter cher en cas de contrôle.
Conservez :
Astuce : scannez tout et rangez vos pièces par mois dans un dossier Drive/Dropbox pour gagner du temps.
Chaque année, vous devez remplir la déclaration 2042-C-PRO, dans la rubrique “régime spécial BNC”. Vous y indiquez :
Si vous payez déjà des acomptes d’impôt via le prélèvement à la source, ils seront ajustés.
En micro-BNC, vous êtes exonéré de TVA si vous restez sous les seuils suivants (2025) :
Au-delà, vous basculez vers la franchise en base de TVA, puis vers le régime réel (TVA à collecter et reverser). C’est à surveiller attentivement dès que vous dépassez les 3 500 € de rétro / mois.
Non, ce n’est pas obligatoire, et de nombreux collaborateurs gèrent cela eux-mêmes avec un tableur ou un outil en ligne. Mais :
Un expert-comptable reste un bon investissement.
Tenir sa comptabilité en micro-BNC, c’est simple mais structurant. Une rigueur minimale vous évitera des sueurs froides au printemps. Et si vous franchissez un cap de revenus ou de charges, vous pourrez basculer vers la déclaration contrôlée avec toutes les cartes en main.